PRP (Plasma riche en plaquettes)

Nous prélevons un petit échantillon de votre sang, le faisons tourner dans une centrifugeuse pour séparer les plaquettes et injectons la partie riche en plaquettes directement dans le tissu lésé en nous guidant par ultrasons. Cela stimule la guérison au niveau cellulaire.

Une légère gêne peut apparaître au point d’injection, mais un anesthésique local est utilisé. Toute douleur post-injection disparaît généralement en quelques jours.

Certains patients répondent bien à une seule injection, tandis que d’autres peuvent bénéficier d’un deuxième ou d’un troisième traitement. Dans le cas de l’arthrite, une série de 2 à 3 injections espacées d’une à deux semaines peut être recommandée.

Comme le PRP utilise votre propre sang, le risque d’effets secondaires est minime. Dans de rares cas, les patients peuvent ressentir une inflammation temporaire ou une poussée de douleur pendant quelques jours après l’injection.

Dans les jours précédant votre injection de PRP, il est important d’éviter les médicaments anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène ou le naproxène, car ils peuvent nuire à l’efficacité du traitement. Restez bien hydraté et mangez un repas équilibré avant votre rendez-vous pour faciliter la prise de sang et éviter les vertiges. Vous devez également éviter l’alcool et le tabac, et informer votre médecin de tous les médicaments ou compléments que vous prenez – certains peuvent nécessiter une pause temporaire. Ces mesures permettent d’assurer la meilleure qualité possible de vos plaquettes et d’optimiser la réaction de guérison de votre corps.

Après l’injection, évitez d’utiliser la zone traitée de manière intensive ou répétitive pendant une à deux semaines afin de permettre au processus de guérison de commencer. Ne prenez pas d’anti-inflammatoires, sauf avis contraire de votre médecin, et appliquez de la glace avec parcimonie si nécessaire pour soulager l’inconfort. Un plan de rééducation adapté, impliquant souvent une physiothérapie, sera mis en place pour retrouver progressivement force et mobilité. La plupart des patients peuvent espérer reprendre le sport ou une activité intense au bout de deux à trois mois, en fonction du rétablissement individuel et des conseils médicaux.

Non, la thérapie par plasma riche en plaquettes (PRP) n’est pas couverte par la RAMQ. En tant que traitement régénérateur avancé proposé dans des cliniques privées, le PRP est fourni sur la base d’un paiement à l’acte. Bien qu’elle ne soit pas remboursée par le régime provincial d’assurance maladie, certaines compagnies d’assurance privées peuvent offrir une couverture partielle en fonction de votre régime – vérifiez auprès de votre assureur pour plus de détails.

Le PRP est souvent envisagé lorsque les traitements standard tels que la physiothérapie, les anti-inflammatoires ou les injections de cortisone n’ont pas donné de résultats. Cependant, il est également de plus en plus souvent choisi plus tôt, en particulier par les athlètes ou les personnes à la recherche d’une alternative plus naturelle.

Le PRP peut être une bonne option si vous souffrez de douleurs articulaires, de lésions tendineuses, de claquages musculaires ou d’une inflammation chronique qui n’a pas répondu à d’autres traitements. Il est particulièrement utile pour les personnes actives ou celles qui recherchent une guérison naturelle et non chirurgicale. Cependant, le PRP n’est pas recommandé pour les personnes souffrant de certaines pathologies, telles que les troubles sanguins, les infections actives, le cancer ou les maladies chroniques non contrôlées. Une consultation avec un spécialiste est essentielle pour déterminer si le PRP est adapté à votre profil de santé et à vos objectifs de traitement.

Vous devrez être orienté vers l’un de nos physiatres spécialisés. Des examens d’imagerie diagnostique (comme des radiographies ou des IRM) sont nécessaires pour évaluer votre état. Une fois votre cas examiné, le médecin déterminera si le PRP est approprié pour vous.